Depuis 3 ans, le CHSCT va à la rencontre de plusieurs centaines de salarié(e)s, tant sur site client qu’en interne.
Afin que cela se passe bien et pour s’assurer que le CHSCT puisse bien rencontrer chaque salarié, la Direction s’occupait d’organiser un planning avec un ordre de passage d’entretien de 20 à 30 minutes.

Si par le passé la Direction a bien tenté, ici et là, d’empêcher le CHSCT d’aller sur certains sites (ex: La Banque de France et les soucis d’amiante) , jamais elle n’a été jusqu’au bout de sa démarche pour faire échouer une rencontre avec les salariés.

Or pendant 4 jours, le Resp. RH de DAGE s’est obstiné à refuser d’organiser le planning, afin que tout se passe bien.
Son prétexte étant que les salariés ne souhaiteront pas nous rencontrer.
Or en 3 années, seul 1 salarié a refusé de nous parler et c’était un manager, mis en cause par les salariés placés sous ses ordres.

La CFDT prend cette décision, comme une attaque franche et directe  à tout ce qu’elle tente de mettre en place depuis 3 ans.
C’est en prenant les rennes du CHSCT, qu’elle a mis en place ces rencontres salariés, afin de permettre :

  • Que les salariés sachent tous qu’ils ne sont pas seuls. Qu’ils puissent connaitre des représentants du personnel, en cas de coup dur.
  • Recueillir l’avis et le sentiment des salariés sur leurs lieux de travail,
  • Répondre à toutes leurs interrogations sur le fonctionnement des IRP et de l’entreprise,
  • Repérer les anomalies de fonctionnement au plus près (ex: les sorties de secours fermées par des chaines à Rungis),
  • S’opposer à la mise en danger des salariés, pour des motifs économiques, tel que le non entretien des locaux et forcer l’entreprise a procéder aux réparations. (ex: les fuites d’eau à Blagnac et l’intoxication de salarié par le groupe électrogène),
  • Trouver les cas de travail dissimulés et contraindre l’entreprise à régler les heures supplémentaires. (ex: Airbus St Nazaire),
  • Trouver les cas d’inégalités et de non application du temps de travail (ex: Le Helpdesk de Pole Emploi en IDF),
  • Dénoncer et défendre les cas de discrimination (ex: Femme ayant perdu leur poste à leur retour de congés parental en IDF),
  • Dénoncer le fait que l’entreprise refuse d’analyser les risques de ses salariés pour prendre des mesures de correction (ex: salariés travaillant dans un environnement d’amiante (IDF) ou de poussière de bois (Nord)

Nous avons été obligé de monter au siège pour faire revenir sur cette décision.
A date, le planning ne nous est pas fourni, mais nous avons un engagement écrit de la DRH.

Nous appelons tous les salariés de Nîmes (ex- RDI ADI, SPIE) à répondre favorablement aux demandes de rencontre avec les membres du CHSCT, afin que chacun puisse être vu en privé les 28 et 29 aouts 2018.
Si vous n’êtes pas présent à ces dates, n’hésitez pas à nous contacter